La
guerre sino-indienne est un conflit ayant opposé la Chine et l'
Inde en
1962, pour le contrôle de territoires
himalayens.
La guerre est déclenchée par la Chine, dirigée par Mao Tsé Toung, le 10 octobre 1962. Elle surprend le gouvernement indien, dirigé par Jawaharlal Nehru, qui avait, dans les années 1950, tenté de se rapprocher de la République populaire de Chine.
L'armée indienne n'est pas préparée à répondre à cette agression et bat rapidement en retraite.
L'armée chinoise occupe les territoires de l'Aksai Chin au Cachemire, et du futur État indien de l'Arunachal Pradesh, dans l'Assam, des zones très montagneuses revendiquées par la Chine.
Le cessez-le-feu est déclaré le 20 novembre 1962, bien que l'armée chinoise ait les moyens de continuer sa progression. L'APL se retire des territoires occupés, sauf de l'Aksai Chin, qui est unilatéralement annexé et aujourd'hui toujours revendiqué par l'Inde, tandis que l'Arunachal Pradesh est revendiqué par la Chine. En avril 2005, l'Inde et la Chine ont signé un accord afin de régler leur différend frontalier, accord fixant les "grands principes" pour un règlement "définitif" du contentieux frontalier qui les oppose le long de l'Himalaya depuis la guerre de 1962.
Ce conflit a renforcé les tensions à la frontière sino-indienne et a causé environ 3000 morts, essentiellement militaires.